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jg81 écrit

4 mai 2012

Hemingway

Désir Espoir Phantasme

 dessin_elephant_08

 

Je ne voudrais même pas cesser de te désirer. Si je ne te désire plus, je ne désire plus, je n’espère plus, je n’ai plus de sens, je ne suis plus. L’espoir fait vivre, le désir aussi. Je désire tant ne plus désirer, je désire tant l’assouvissement. Je désire tant que ça me définit. Je te désire tant que tu me définis.

 

Je m’invente des petits désirs annexes. Je les aperçois puis les embellis, les arrondis, les gonfle. Je m’y accroche comme à des lianes, mais des lianes qui ne me tiennent pas longtemps au ciel, des lianes, qui, toujours, doivent être nombreuses et renouvelées, qui, lorsqu’elles deviennent parsemées me donnent le vertige. Quand je n’en vois plus à l’horizon… La peur. Le vide. L’inacceptable chaos du rien. J’ai peur du terme de chacun de mes petites amours, je le redoute. J’entretiens, artistiquement, mes petites flammes. Je me surprends à comprendre les cœurs d’artichaut, les midinettes et les fanatiques. Peut-être, simplement, suis-je redevenue une adolescente éperdue d’absolu. Je suis toujours soucieuse de combler un vide, la différence c’est que je sais ce qui me fait défaut. Je connais l’origine du manque. Mes enivrements sont conscients. Je vis mes amourettes, me déchire volontairement le cœur. Je fantasme consciemment l’irréel. Consciemment, je me jette dans le vide, des petits vides domestiques pour ne pas voir le grand. Pour ne pas ressentir trop souvent le grand. Pour dormir aussi, pour toucher la chaleur du bonheur parfois. Pour continuer à goûter au bien-être. Pour continuer à savourer ce qu’est le sentiment d’espérer.

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4 mai 2012

Désir Espoir Phantasme

Désir Espoir Phantasme

 Chaplin_Le_R_ve

 

Je ne voudrais même pas cesser de te désirer. Si je ne te désire plus, je ne désire plus, je n’espère plus, je n’ai plus de sens, je ne suis plus. L’espoir fait vivre, le désir aussi. Je désire tant ne plus désirer, je désire tant l’assouvissement. Je désire tant que ça me définit. Je te désire tant que tu me définis.

 

Je m’invente des petits désirs annexes. Je les aperçois puis les embellis, les arrondis, les gonfle. Je m’y accroche comme à des lianes, mais des lianes qui ne me tiennent pas longtemps au ciel, des lianes, qui, toujours, doivent être nombreuses et renouvelées, qui, lorsqu’elles deviennent parsemées me donnent le vertige. Quand je n’en vois plus à l’horizon… La peur. Le vide. L’inacceptable chaos du rien. J’ai peur du terme de chacun de mes petites amours, je le redoute. J’entretiens, artistiquement, mes petites flammes. Je me surprends à comprendre les cœurs d’artichaut, les midinettes et les fanatiques. Peut-être, simplement, suis-je redevenue une adolescente éperdue d’absolu. Je suis toujours soucieuse de combler un vide, la différence c’est que je sais ce qui me fait défaut. Je connais l’origine du manque. Mes enivrements sont conscients. Je vis mes amourettes, me déchire volontairement le cœur. Je fantasme consciemment l’irréel. Consciemment, je me jette dans le vide, des petits vides domestiques pour ne pas voir le grand. Pour ne pas ressentir trop souvent le grand. Pour dormir aussi, pour toucher la chaleur du bonheur parfois. Pour continuer à goûter au bien-être. Pour continuer à savourer ce qu’est le sentiment d’espérer.

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jg81 écrit
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